Né le 21 août 1922 à Romans-sur-Isère (Drôme), Pierre Achard est lycéen à Valence jusqu’en juin 1941 puis à Clermont-Ferrand. Membre de l’équipe des routiers des Eclaireurs de France, il rejoint avec quelques camarades le mouvement Franc-Tireur en novembre 1942 en qualité d’agent de liaison. Réfractaire au STO, il intègre le maquis d’Arlanc (Puy-de-Dôme) en mai 1943.
Le 9 juin 1943, un groupe de maquisards mène une attaque contre la gendarmerie d’Arlanc afin de faire libérer plusieurs réfractaires arrêtés le matin-même. Le 15 juin suivant, Pierre Achard est arrêté à son domicile par la police judiciaire pour avoir participé à la préparation de cette attaque. Il est en outre trouvé en possession de fausses cartes d’identité.
Le 17 septembre 1943, la section spéciale de la cour d’appel de Riom le condamne à un an de prison. Incarcéré à la maison d’arrêt d’Ambert, puis à celle de Thiers le 3 juillet 1943 et enfin à Riom le 12 septembre, Pierre Achard est condamné à un an de prison le 17 septembre 1943 par la section spéciale de la cour d’appel de Riom.
Transféré à Eysses le 15 octobre 1943, il est envoyé à Blois après la tentative d’évasion collective des détenus, puis de là à Compiègne. Le 2 juillet 1944, il est déporté de Compiègne à Dachau (Mle 77 680). Transféré à Natzweiler le 22 juillet 1944, il est affecté au camp de Neckargerach puis au camp de Vaihingen où il meurt le 15 février 1945.
Titulaire du titre de déporté résistant le 4 janvier 1956, il est décoré à titre posthume de la médaille de la Résistance française par décret du 22 Mars 1960.