L’histoire collective d’Eysses et de ses détenus est aujourd’hui connue grâce à la thèse de doctorat de Corinne Jaladieu (Les centrales sous le gouvernement de Vichy : Eysses, Rennes, 1940-1944, sous la direction de Jacqueline Sainclivier - Rennes 2 – 2004), à sa version remaniée publiée en 2007 aux éditions L’Harmattan, et aux publications de l’association des anciens d’Eysses. Avec la disparition des derniers acteurs de cette période, il est maintenant temps de laisser aux générations futures une trace des parcours individuels et de permettre une étude plus approfondie de ces trajectoires.
Au-delà de l’aspect biographique, cette opération est l’occasion de lancer deux campagnes de photographie et de numérisation. Elle permettra ainsi de sauvegarder des fonds d’archives et des objets ; tout d’abord les fonds de l’association en elle-même (comprenant notamment des documents et objets récupérés auprès du greffe de la Centrale en 1945 à leur retour de déportation par les résistants eux-mêmes ou encore les archives administratives de l’association) mais également les archives conservées par les familles des anciens d’Eysses (lettres de détention, photographies, objets, documents
administratifs…).
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